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Voyage en Turquie de Fafou, du 11 au 28 Septembre 2011
Voyage en Turquie de Fafou,                                              du 11 au 28 Septembre 2011
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27 septembre 2011

Dernier jour de visite, direction Ephèse

Lever vers 7h30, j'essaie de pas faire trop de bruit comme mon hôte dort encore. Je me fais un petit déjeuner avec des tartines de tahin (pâte de sésame) et de Pekmes (raisin cuit en confiture mais sans ajout de sucre, avec des cépages locaux), qu'on a acheté hier soir au petit supermarché.

Je file ensuite vers le bureau des bus Pamukkale pour acheter mon billet pour Ephèse. Il n'y a pas de direct en hors saison et je dois prendre un bus passant devant le croisement qui va au site, direction kusadasi. D'abord une navette gratuite jusqu'à l'otogar puis départ à 10h de là-bas.

C'est pas très long, à peine 50 minutes. Je descends en même temps que deux filles qui font le petit kilomètre à pied comme moi jusqu'à l'entrée du site. Là, au premier regard, ça fait drôle : un plein parking de bus et une petite rue pleine de commerçants, vendant en euros, débordant de monde jusqu'aux guichets. Janberg m'a prêté sa Müze Kart (carte pour les citoyens turcs, coûtant 10 TL pour les étudiants et 20 TL pour les autres, et qui donne un libre accès à tous les musées du pays gratuitement

Dans le cas d'Ephèse je fais l'économie direct de 20 TL et passe donc avec sa carte sans être inquiété. Je m'avance d'abord dans l'allée bordée de pins bien à l'ombre et en profite car je sais qu'après il n'y a plus d'ombre. On accède d'abord à une grande avenue pavée bordée de colonnes qui s'en va vers l'ancien port (à une époque où une grande rivière venait faire une zone portuaire reliée à la mer par des canaux).

Sur la gauche il y a un complexe sportif de l'époque romaine, enfin ce qu'il en reste, et à côté un magnifique amphithéâtre. Moi je vais me balader dans l'avenue pavée puis dans d'autres ruines où vont peu de touristes et rencontre une des deux filles du bus qui me demande de la prendre en photo. Elle me demande si je sais comment on accède à un des bâtiments qui est en dehors du site et je lui réponds qu'on pourra retourner ensemble à Selçuk d'où on pourra se rediriger. Elle me donne rendez-vous une heure après avec sa collègue pour y aller ensemble.

Je visite les ruines puis me rapproche vers l'heure dite vers l'amphithéâtre et me rends compte que beaucoup de gens viennent d'une rue contre ce dernier, en nombre. Je me dirige alors vers un beau bâtiment appelé bibliothèque de Celsius magnifique façade sculptée d'où part une autre rue bordée de multiples temples et maison à l'éfigie de dieux ou d'empereurs passés par Ephèse. Dans cette rue il y a beaucoup de statues sculptées à même la structure des bâtiments.

En remontant cette rue je retrouve mes petits français de Lyon que j'avais vus à Fethiye dans la pension. Ils avaient fait Pamukkale en une après-midi puis sont venus sur Selçuk faire Ephèse et devaient remonter sur Istanbul en bus de nuit pour prendre l'avion de retour sur Paris le lendemain, à une demi-heure du mien. On discute un bon moment en se tenant à l'ombre d'une colonne. Puis eux repartent vers la sortie et moi je continue d'avancer dans cette rue à explorer les divers temples. J'arrive sur la colline à un autre théâtre joli aussi mais moins grand que l'autre plus bas.

Je repars ensuite dans l'autre sens, ça tape fort le soleil, et attend un peu à l'ombre de voir si je vois les américaines. Je les retrouve quand j'arrive à la station des dolmus où elles attendent à l'ombre. On prend donc un dolmus quelques minutes plus tard pour le centre ville de Selçuk. En descendant on se renseigne sur les possibilités pour retourner à Izmir. Il y a des minibus toutes les 40 minutes mais pour les grandes lignes il faut qu'on retourne sur bord de la route au croisement d'Ephèse pour reprendre Pamukkale ou Metro.

On va donc traîner en ville dans Selçuk avec Nicole et Florina. On prend quelque chose à grignoter et on s'installe dans un jardin de thé un peu plus loin. On voit bien que l'on est loin de la folie touristique de Ephèse car ici le thé coûte une demi-livre turque et le café une livre. On commande donc du café, de l'ayran, et du thé après. Pour Nicole c'est à la fois le premier café turc et la première fois qu'elle goûte l'ayran...pas très emballée. Il est vrai que le fait que ce soit un yaourt liquide un peu salé choque toujours un peu au premier abord. Moi j'aime ça en tous cas.

Selçuk est une petite ville alors après avoir vu une belle mosquée et un reste d'aqueduc romain sur lequel siégeait un nid de cigognes on s'est vite rabattu sur les boutiques, assez calmes il faut dire, du centre ville. On est entre autres restés un bon moment avec Nicole dans une boutique tenue par une sympathique Julia qui nous a parlé des traditions et du caractère à petite échelle de sa boutique tenue avec le sourire. J'en ai profité pour m'acheter une très belle main de Fatma en argent avec l'oeil du diable, talisman porte bonheur, de très bonne facture à  un prix correct.

Avant de quitter la boutique elle nous a fait un petit cadeau à chacun et nous a donné sa carte. Super sympa. On a continué ensuite à voir quelques autres boutiques avant de revenir vers la gare routière pour reprendre un dolmus jusqu'à Ephèse.

Une fois au bord de la route on attend un bus Pamukkale comme ce matin si possible. On en laisse passer un de Metro qu'on aurait pu prendre mais Florina veut reprendre la même compagnie. Je suis le mouvement par politesse et commence à m'inquiéter quand je vois pas arriver de bus un quart d'heure après. On prend le temps de papoter un peu avec Nicole qui me demande ce que peut bien être ce fruit dans le champ en dessous de la route. Ce sont des coings mais je ne connais pas le mot en anglais et lui dis que je lui enverrai la réponse par mail plus tard, mais visiblement à New York, ça pousse pas.

Après vingt cinq minutes un bus de Pamukkale fini par s'en venir et on arrive vers 18h30 à l'otogar d'Izmir. De là on a du mal à retrouver les navettes vers le centre et un gentil monsieur en bus qui devait rentrer pour la fin de service de son bus nous a conduit au bon endroit. Notre chemin se sépare donc là entre moi et les New Yorkaises qui vont en centre ville et moi à Bostanli chez mon hôte.

Le bus part pas de suite et j'arrive à presque 20h chez mon hôte après avoir eu du mal à retrouver la rue de son appartement et m'être arrêté goûter un sandwich au kokoreç (genre d'andouillette cuite sur la broche comme les kebabs mais à l'horizontale), très bon.

Mon hôte est resté par là aujourd'hui à étudier et on se fait un petit graillou dans la cuisine vite fait et on boit du thé. Je prépare mon sac et je prendrais le ferry de 21h finalement. On se rend à l'embarcadère ensemble. On téléphone à Sema pour lui demander si elle peut venir me chercher et elle lui indique comment se renre chez elle facilement. On se salue et j'embarque sur un gros ferry pour voitures et passagers pour une traversée d'une vingtaine de minutes.

Arrivé de l'autre côté je ne trouve pas les bus indiqués par Sema alors je me dirige vers chez elle à pied et demande à deux reprises où se trouve l'amerikan coleji, le collège américain, qui est pas très loin de chez Sema. Je finis par prendre un taxi qui me dépose devant son immeuble. Sema descend peu de temps après mon sms pour m'acceuillir chez elle où vivent deux chats adultes et cinq chatons. C'est très cosy et encore une fois relativement grand mais je fais une courte visite seulement car il est déjà plus de dix heures.

Je me rafraîchis un peu et discute un peu avec Sema qui m'indique comment me rendre à l'aéroport de chez elle. Et puis finalement elle me dit que je peux me lever en même temps qu'elle et me rendre vers son boulot et je pourrais partir de là-bas. On papote un peu plus et on va se coucher vers minuit.

 

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Commentaires
F
Bonjour,<br /> <br /> J'ai une grande connaissance de la Turquie (j'en ai fais mon activité principale). C'est un pays ou il fait bon vivre avec des sensations et des loisirs uniques. Voilà pourquoi de nombreux étrangers désirent voyager voire résider en Turquie.
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