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Voyage en Turquie de Fafou, du 11 au 28 Septembre 2011
Voyage en Turquie de Fafou,                                              du 11 au 28 Septembre 2011
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13 septembre 2011

Circuit touristique dans Istanbul

Lever tôt pour fermer derrière Ugür, j'essaie de me bouger au plus vite pour pas arriver trop tard dans la matinée en centre ville, vu que j'ai 1h30 de bus-métro-tramway pour rejoindre Sultanahmet où se trouvent mes premiers lieux de visite ce matin. Achat l'Akbil, la carte de transport d'Istanbul, que l'on recharge comme on veut, et qui permet de payer tous ses transports en apposant la carte sur les bornes d'entrée. J'arrive vers 11h et me dirige vers l'hippodrome, ou plutôt l'esplanade où il se trouvait, où il reste deux obélisques et une colonne en bronze tréssé.

J'entre ensuite sur la gauche dans la Mosquée de Sultanahmet, plus connue sous le nom de Mosquée Bleue. Ce n'est pas un musée comme la Sainte Sophie, on fait juste un don à la sortie, on donne  ce qu'on veut. L'intérieur explique le surnom car il y a une omniprésence du bleu du sol au plafond. C'est spendide et immense. De dehors ça ne l'est pas moins car en traversant le parc pour rejoindre Aya Sofia (la Sainte Sophie) on a une vue globale de l'édifice magnifique avec ses six minarets.

Direction Sainte Sophie donc, mais la queue au dehors de la mosquée-musée me fait un peu peur et je vais me ballader autour de l'édifice et visiter des mausolées autour de la sainte sophie où sont entérrés des sultans et leur famille. Sur la route je goûte mon premier jus de grenade, un peu cher mais bon. Je repars ensuite vers l'entrée toujours très engorgée, et attend patiemment de débourser les 20 livres turques que coutent l'entrée soit environ 8€, le plus cher des monuments que je visiterai.

Mais une fois à l'intérieur il faut bien dire que sans aucun doute ça les vaut bien. En effet c'est grandiose, la salle de prière est immense, les murs sont couverts de peintures, dorures et mosaïques très anciennes, images chrétiennes laissées à l'époque où la sainte Sophie était une église et non une mosquée. Bien que pas très attiré par tout ça je peux dire que je reste bouche bée devant ces mosaïques vues de la galerie à l'étage (on y monte par une rampe en vieille pierre qui monte en colimaçon). On a de la-haut une vue plongeante sur la salle de prière et on voit de plus près ce que y est pein dans les coupolles.

Après ça retour à la chaleur de l'après-midi (il est déjà plus de 14h)...pas pour très longtemps car j'enchaîne avec la visite de la citerne-basilique : il n'y aplus de basilique maintenant mais on visite, en sous-sol, à 200m de la mosquée bleue, une ancienne réserve d'eau d'une capacité de 80000 m3 d'eau, construite en 532, et dont le plafond est soutenu par 336 colonnes, éclairées intelligement. Le lieu est frais et peuplé de carpes et d'autres poissons qui se régalent.

Je me rends ensuite vers la mer et vais rejoindre la petite sainte Sophie "Kuçuk Aya Sofia" moins grande mais toute aussi belle à l'intérieur et qu'on visite du coup beaucoup plus au calme que sa grande soeur gavée de touristes. A la sortie, juste en face se trouve une galerie d'artisans et un petit jardin ou on peut prendre le thé. Ce que je fais en me reposant un peu pendant quelques dizaines de minutes histoire de sécher un peu mon dos.

Je continue vers la mer en espérant attraper un tramway mais je trouve pas d'entrée. Je vais jusqu'au front de mer et attends un bus afin de rejoindre le Pont de Galata et le port d'Eminömü. Une fois là-bas je goûte le traditionnel "balik ekmek" sandwiche de poisson avec de la salade et des oignons. Je le mange en continuant à traîner sur la place et prend la direction du bazar aux épices, pas très loin d'ici, dérriere la nouvelle mosquée.

C'est un marché couvert, dans des allées où l'on trouve toutes sortes d'épices et fruits secs et loukoums. Je me plais à renifler un peu partout en déambulant dans ces venelles. Après ça j'ai besoin d'aller boire un thé et me restaurer un peu. Je redescend ensuite vers le pont de Galata et le traverse, passant à côté de centaines de pêcheurs qui lancent leur ligne du pont et d'une animatrice de télé qui fait un reportage, face à son cameraman.

Une fois dans Galatasaray je m'attaque  à la raide montée pour rejoindre la tour de Galata, perchée sur la colline, qui regarde la corne d'or et Eminömü du haut de ses presque cinquante mètres. Le lieu se visite en payant et, comme c'est le coucher du soleil, il y a une longue file d'attente dehors pour rejoindre la billetterie et les ascenceurs. Derniers étages montés par une cage d'escaliers en bois et uen fois en haut c'est de nouveau compliqué pour circuler. Il y a un sens à respecter et un espace de moins d'un mètre de large, et ça bouchonne. Pour faire le tour j'ai du mettre presque trentes minutes prenant plein de photos, mais pas le soleil couchant car c'était déjà fait.

Je redescend de là vers 20h et rejoins le bord de la corne d'or où je trouve un métro. Je reviens donc à Sultanahmet en prenant un métro puis un funiculaire puis un tram. Une fois là bas je m'attaque à quelques prises de  vues nocturnes de la mosquée bleue et de Aya Sofia. Je repars vers 9h30 et reprend un tram un métro et un bus pour rentrer à Beylikdüzü où j'arrive vers 23h. Je me fais un petit casse-croûte avec des fruits et un thé et me mates un film, à mon aise, Ugür étant chez sa petite amie sud-africaine en ville.

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