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Voyage en Turquie de Fafou, du 11 au 28 Septembre 2011

Voyage en Turquie de Fafou,                                              du 11 au 28 Septembre 2011
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29 septembre 2011

Et voilà c'est fini...

C'est donc la reprise du travail et la fin de ce périple.

Merci à tous ceux qui ont suivi mes aventures, nombreux, en témoigne le compteur installé sur le blog.

à bientôt pour de nouvelles aventures...

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28 septembre 2011

De retour vers la France

Et oui ça sent le retour. Lever vers 6h45 pour pouvoir partir en même temps que Sema. On prend un bus en bas de chez elle qui est privé, pour son  entreprise. On descend vers l'embarcadère de Konak et on rentre dans un des marchés couverts pour prendre le petit déjeuner. Sema me commande un toast salé et je prends un grand thé et un jus de fruits. Sema déjeune elle à son travail où elle a tout ce qu'il faut.

Elle m'indique quel endroit je dois rejoindre en taxi pour aller prendre la navette havas pour l'aéroport. On se sépare en se faisant la bise et elle indique au taxi où me déposer. Je trouve ensuite l'endroit où je dois prendre la navette. Je mets à peine plus de 30 minutes et arrive donc assez tôt à l'aéroport. Je ne sais pas trop si je dois me rendre au terminal international ou au domestique. Je commence par le premier avec un contrôle des bagages dès la porte d'entrée et me rends vite compte que ça ne le fera pas. Un policier m'indique comment aller à l'autre terminal et je prends des tapis roulants pour m'y rendre.

Nouveau contrôle à l'entrée. L'enregistrement se fait assez vite car je passe par une file assez rapide et on m'explique que mes bagages suivront bien directement jusqu'à Lyon. J'ai donc plus d'une heure à patienter alors je bouquine un peu. Mon vol pour Istanbul est à l'heure et j'embarque dans un magnifique A 321 quasi neuf avec un écran multimédia à faire pâlir un Boeing et des sièges en cuir. Dommage autant de confort pour un vol de même pas une heure.

Malgré cette courte durée on nous sert un petit déjeuner avec sandwich au fromage et tomates petite salade et fruits avec du thé. Atterrissage nickel à Istanbul vers midi. Je n'ai pas besoin d'enregistrer à nouveau donc je traîne dans mon terminal, mange un morceau chez Burger King (des wings de poulet, un peu plus sain que le reste), fais les boutiques de dutee-free où je goûte de délicieux loukoums (turkish delight ils appellent ça) et en achète une paire de boîtes.

Lorsque je me rapproche de ma salle d'embarquement je passe devant la salle d'embarquement pour le vol de Paris et là qui je vois de l'autre côté de la vitre? Mes deux petits français de la veille qui font une tête ébahie quand je viens leur faire coucou à travers la vitre. C'est rigolo quand même.

Mon vol part un peu en retard car on fait la queue pour s'envoler mais le vol d'à peine 2h45 dans ce sens là se passe bien et rapidement. Nouveau repas chaud cette fois mais simplement un petit A 319 sans écran ni confort. Je suis à côté d'une fille franco-turque et de son compagnon turc sympas.

J'arrive vers 17h20 et patiente pour mon sac  et rejoins ensuite Annie qui m'attend dans un parking de courte durée à la sortie du terminal 3. Nous rentrons à Manissieux où je retrouve ma voiture et me pose un moment avec Xavier et Annie pour leur raconter un peu mon voyage et boire un coup.

Je repars de chez eux vers 19h et trace jusqu'en Lozère en un peu plus que trois heures où je commençais à piquer du nez sur les derniers kilomètres. Me revoilà donc à la maison et après avoir salué mon père et lui avoir racoonté vite fait la fin de mon séjour je vais me coucher tôt, que demain boulot!

27 septembre 2011

Dernier jour de visite, direction Ephèse

Lever vers 7h30, j'essaie de pas faire trop de bruit comme mon hôte dort encore. Je me fais un petit déjeuner avec des tartines de tahin (pâte de sésame) et de Pekmes (raisin cuit en confiture mais sans ajout de sucre, avec des cépages locaux), qu'on a acheté hier soir au petit supermarché.

Je file ensuite vers le bureau des bus Pamukkale pour acheter mon billet pour Ephèse. Il n'y a pas de direct en hors saison et je dois prendre un bus passant devant le croisement qui va au site, direction kusadasi. D'abord une navette gratuite jusqu'à l'otogar puis départ à 10h de là-bas.

C'est pas très long, à peine 50 minutes. Je descends en même temps que deux filles qui font le petit kilomètre à pied comme moi jusqu'à l'entrée du site. Là, au premier regard, ça fait drôle : un plein parking de bus et une petite rue pleine de commerçants, vendant en euros, débordant de monde jusqu'aux guichets. Janberg m'a prêté sa Müze Kart (carte pour les citoyens turcs, coûtant 10 TL pour les étudiants et 20 TL pour les autres, et qui donne un libre accès à tous les musées du pays gratuitement

Dans le cas d'Ephèse je fais l'économie direct de 20 TL et passe donc avec sa carte sans être inquiété. Je m'avance d'abord dans l'allée bordée de pins bien à l'ombre et en profite car je sais qu'après il n'y a plus d'ombre. On accède d'abord à une grande avenue pavée bordée de colonnes qui s'en va vers l'ancien port (à une époque où une grande rivière venait faire une zone portuaire reliée à la mer par des canaux).

Sur la gauche il y a un complexe sportif de l'époque romaine, enfin ce qu'il en reste, et à côté un magnifique amphithéâtre. Moi je vais me balader dans l'avenue pavée puis dans d'autres ruines où vont peu de touristes et rencontre une des deux filles du bus qui me demande de la prendre en photo. Elle me demande si je sais comment on accède à un des bâtiments qui est en dehors du site et je lui réponds qu'on pourra retourner ensemble à Selçuk d'où on pourra se rediriger. Elle me donne rendez-vous une heure après avec sa collègue pour y aller ensemble.

Je visite les ruines puis me rapproche vers l'heure dite vers l'amphithéâtre et me rends compte que beaucoup de gens viennent d'une rue contre ce dernier, en nombre. Je me dirige alors vers un beau bâtiment appelé bibliothèque de Celsius magnifique façade sculptée d'où part une autre rue bordée de multiples temples et maison à l'éfigie de dieux ou d'empereurs passés par Ephèse. Dans cette rue il y a beaucoup de statues sculptées à même la structure des bâtiments.

En remontant cette rue je retrouve mes petits français de Lyon que j'avais vus à Fethiye dans la pension. Ils avaient fait Pamukkale en une après-midi puis sont venus sur Selçuk faire Ephèse et devaient remonter sur Istanbul en bus de nuit pour prendre l'avion de retour sur Paris le lendemain, à une demi-heure du mien. On discute un bon moment en se tenant à l'ombre d'une colonne. Puis eux repartent vers la sortie et moi je continue d'avancer dans cette rue à explorer les divers temples. J'arrive sur la colline à un autre théâtre joli aussi mais moins grand que l'autre plus bas.

Je repars ensuite dans l'autre sens, ça tape fort le soleil, et attend un peu à l'ombre de voir si je vois les américaines. Je les retrouve quand j'arrive à la station des dolmus où elles attendent à l'ombre. On prend donc un dolmus quelques minutes plus tard pour le centre ville de Selçuk. En descendant on se renseigne sur les possibilités pour retourner à Izmir. Il y a des minibus toutes les 40 minutes mais pour les grandes lignes il faut qu'on retourne sur bord de la route au croisement d'Ephèse pour reprendre Pamukkale ou Metro.

On va donc traîner en ville dans Selçuk avec Nicole et Florina. On prend quelque chose à grignoter et on s'installe dans un jardin de thé un peu plus loin. On voit bien que l'on est loin de la folie touristique de Ephèse car ici le thé coûte une demi-livre turque et le café une livre. On commande donc du café, de l'ayran, et du thé après. Pour Nicole c'est à la fois le premier café turc et la première fois qu'elle goûte l'ayran...pas très emballée. Il est vrai que le fait que ce soit un yaourt liquide un peu salé choque toujours un peu au premier abord. Moi j'aime ça en tous cas.

Selçuk est une petite ville alors après avoir vu une belle mosquée et un reste d'aqueduc romain sur lequel siégeait un nid de cigognes on s'est vite rabattu sur les boutiques, assez calmes il faut dire, du centre ville. On est entre autres restés un bon moment avec Nicole dans une boutique tenue par une sympathique Julia qui nous a parlé des traditions et du caractère à petite échelle de sa boutique tenue avec le sourire. J'en ai profité pour m'acheter une très belle main de Fatma en argent avec l'oeil du diable, talisman porte bonheur, de très bonne facture à  un prix correct.

Avant de quitter la boutique elle nous a fait un petit cadeau à chacun et nous a donné sa carte. Super sympa. On a continué ensuite à voir quelques autres boutiques avant de revenir vers la gare routière pour reprendre un dolmus jusqu'à Ephèse.

Une fois au bord de la route on attend un bus Pamukkale comme ce matin si possible. On en laisse passer un de Metro qu'on aurait pu prendre mais Florina veut reprendre la même compagnie. Je suis le mouvement par politesse et commence à m'inquiéter quand je vois pas arriver de bus un quart d'heure après. On prend le temps de papoter un peu avec Nicole qui me demande ce que peut bien être ce fruit dans le champ en dessous de la route. Ce sont des coings mais je ne connais pas le mot en anglais et lui dis que je lui enverrai la réponse par mail plus tard, mais visiblement à New York, ça pousse pas.

Après vingt cinq minutes un bus de Pamukkale fini par s'en venir et on arrive vers 18h30 à l'otogar d'Izmir. De là on a du mal à retrouver les navettes vers le centre et un gentil monsieur en bus qui devait rentrer pour la fin de service de son bus nous a conduit au bon endroit. Notre chemin se sépare donc là entre moi et les New Yorkaises qui vont en centre ville et moi à Bostanli chez mon hôte.

Le bus part pas de suite et j'arrive à presque 20h chez mon hôte après avoir eu du mal à retrouver la rue de son appartement et m'être arrêté goûter un sandwich au kokoreç (genre d'andouillette cuite sur la broche comme les kebabs mais à l'horizontale), très bon.

Mon hôte est resté par là aujourd'hui à étudier et on se fait un petit graillou dans la cuisine vite fait et on boit du thé. Je prépare mon sac et je prendrais le ferry de 21h finalement. On se rend à l'embarcadère ensemble. On téléphone à Sema pour lui demander si elle peut venir me chercher et elle lui indique comment se renre chez elle facilement. On se salue et j'embarque sur un gros ferry pour voitures et passagers pour une traversée d'une vingtaine de minutes.

Arrivé de l'autre côté je ne trouve pas les bus indiqués par Sema alors je me dirige vers chez elle à pied et demande à deux reprises où se trouve l'amerikan coleji, le collège américain, qui est pas très loin de chez Sema. Je finis par prendre un taxi qui me dépose devant son immeuble. Sema descend peu de temps après mon sms pour m'acceuillir chez elle où vivent deux chats adultes et cinq chatons. C'est très cosy et encore une fois relativement grand mais je fais une courte visite seulement car il est déjà plus de dix heures.

Je me rafraîchis un peu et discute un peu avec Sema qui m'indique comment me rendre à l'aéroport de chez elle. Et puis finalement elle me dit que je peux me lever en même temps qu'elle et me rendre vers son boulot et je pourrais partir de là-bas. On papote un peu plus et on va se coucher vers minuit.

 

26 septembre 2011

Izmir visite guidée par Janberg mon hôte

D'abord, après plongée et bus éreintants de la veille un bonne grasse matinée s'imposait, pour ces raisons et pour le fait que mon hôte a du aller se coucher vers 7h du matin. Donc je me lève vers 11h et Janberg est déjà levé car il a eu un coup de fil de son père qui l'a réveillé, donc courte nuit pour lui.

Le temps qu'il émerge un peu je sors dans la rue et vais attraper du pain au sésame chez dia et du feuilleté au fromage et aux épinards dans une petite pâtisserie au coin de la rue. On déjeune du coup vers 11h30 avec ce bon pain frais au sésame qui y passe, et tomates, fromage, olives et du thé. On tombe le pain entier.

On bouge ensuite de l'appartement vers 12h et commence ma visite d'Izmir, Janberg étudiant en Parasitologie dans un laboratoire et y va deux fois par semaine, il a donc un peu de temps libre et m'amène découvrir sa ville qu'il aime vraiment, même s'il est né et a vécu son enfance à Ankara.

On prend d'abord un ferry qui traverse le golfe en 20 minutes jusqu'à la partie ancienne de la ville avec le bazar et les mosquées anciennes, le quartier de Konak. Le ferry est un vieux de la vieille, tout rouillé mais fonctionne bien. Le débarcadère débouche sur un une zone avec des pelouses puis une place où siège une vieille horloge dont les sculptures sont de style ottoman avec plein de pigeons devant ainsi qu'une petite mosquée avec des mosaïques.

On entre ensuite dans les rues du Bazar et dans un qui est couvert et où il y a un café sympa et des boutiques de souvenirs et à l'étage des boutiques d'artisans. On se pose un moment ici pour boire un vrai "turkish kahve" café turc. On continue ensuite dans ce bazar et on en visite d'autres pour rester au frais comme ils sont couverts.

On se dirige ensuite vers l'ascenseur, construit par un français dans une grande tour en briques rouges, permettant de monter du niveau de la mer au niveau des maisons surplombant la ville basse. Pour y aller on passe dans une rue où il y a la maison où Dario Moreno a habité. L'ascenseur dans la tour est lui très récent. Quand on est en haut la vue est en effet imprenable sur toute cette partie de la ville mais mon hôte s'approche pas trop du bord car il a le mal des hauteurs. Moi j'en profite et hasarde même un regard en bas de la tour, c'est vrai que ça donne le vertige un peu.

Après ça on redescend par des escaliers et on retourne vers l'embarcadère pour aller dans une des rues principales et animées de la ville et on s'arrête pour manger un morceau. Mon hôte voulait que je goûte au sandwich au keftas local qui est très bon. Lui ne prend rien car il est végétarien.

On repart vers le front de mer et on marche vers Alsancak, le quartier où viennent traîner tous les jeunes, quartier animé avec baucoup de bars, pubs, tavernes et restaurants et ce front de mer d'environ 50 mètres de large, que de pelouse, très agréable au bord de cette mer où on ne peut se baigner car elle est trop polluée. On cherche un café sympa où boire une bière et fumer un Narguilé, car je n'ai pas encore fait ça comme j'étais tout seul.

Un endroit avec des coussins pour s'asseoir car Janberg souffre du dos car il a eu un grave accident de vélo à 60 km/h dans une descente sur le goudron il s'est vautré et a fini avec la clavicule cassée, des brulures sur les bras et jambes et le dos un peu bousculé par les divers tonneaux qu'il a fait sur la route, il est passé à un cheveu de la mort car une voiture a failli le percuter.

On commande donc une bière et un narguilé à la saveur melon et on demande le "Tavla", le jeu de backgammon que tout le monde joue ici, pour que Janberg m'explique. C'est un peu rude au début mais après ça va et je gagne 2-1. Quand on finit la troisième partie le soleil est en train de se coucher et le bar récupère le Tavla.

On va donc se poser au bord de la mer voir le coucher de soleil. Janberg m'apprend un petit truc que je savais pas à savoir si tu tends le bras et que tu mets ta main avec les doigts serrés entre l'horizon et le soleil, chaque doigt représente 10 minutes et tu peux savoir à quelle heure ou dans combien de temps il va se coucher. On le vérifie quasiment de suite dans cette situation qui nous donnait 15 min.

On retourne ensuite dans les rues animées pour trouver un endroit où Janberg peut manger quelque chose de végétarien. On finit par trouver un endroit où ils font cette spécialité de pomme de terre cuite à l'étouffée dans les braises qu'ils ouvrent à moitié, font une purée et remplissent à nouveau l'intérieur auquel on peut ajouter plusieurs ingrédients (cornichons, yaourt aux herbes, tomates, poivrons, olives, etc...). C'est le kumpir.

Après on passe dans une épicerie et on achète une paire de bières et quelques autres trucs. On va se poser à nouveau sur la pelouse pour siroter nos bières en attendant un prochain ferry. On repart avec un ferry beaucoup plus récent et on traverse à 21h30 pour retourner à l'appartement vers 22h. J'ai des nouvelles de Sema, une couchsurfeuse d'un autre quartier d'Izmir et fais appeler Janberg pour s'organiser pour demain où j'irai passer la dernière nuit car elle est plus près de l'aéroport pour repartir mercredi.

On se pose avec un peu de musique et moi je mets à jour ce blog et vais me coucher assez tard finalement.

25 septembre 2011

Un peu de plongée finalement...après une petite merde, comme d'habitude

Et oui il y a des jours, on croit s'être levé assez tôt, avoir tout fait comme il faut et puis paf! la claque on retourne à la réalité. Je m'explique, ceux qui suivent mes périples le savent je suis le champion pour perdre ou un téléphone, ou une carte bancaire, ou les deux comme l'année dernière au Québec. Il n'y a qu'au Laos que je n'ai rien perdu en janvier cette année. Ce matin donc je me lève assez tôt pour aller faire de la plongée une partie de la journée.

Je vais prendre mon petit déjeuner dans une boulangerie où je goûte comme à Fethiye des pâtisseries salées délicieuses, avec un thé et un jus de fruits, le tout pour une bouchée de pain (sans jeux de mots aucun), ma pension ne servant pas de déjeuners. Il y a un marché local à côté mais il a l'air de fonctionner au ralenti le dimanche. Il doit y avoir un marchand de miel car pas très loin, un partner est garé avec des rayons de ruche remplis de miel mais avec aussi des abeilles.

Je retourne me doucher et pose ensuite mes sacs dans l'entrée pour les récupérer ce soir et libérer ma chambre. Le proprio me dit que je pourrais venir me doucher ce soir sans problème.

Je m'en vais donc avec une heure d'avance sur l'horaire prévu à 10h pour le départ du bateau de plongée. Je passe donc à un distributeur de billets pour retirer le nécessaire aux quatre derniers jours. Je retourne me poser sur un banc devant le bateau qu'ils sont en train de préparer..."et là, c'est le drame"...et oui car en rangeant mon surplus d'argent je viens de me rendre compte que concentré sur les billets qui sortaient de la machine j'ai oublié ma carte et une fois devant le DAB à nouveau j'ai bien du me résigner au fait que l'automate l'avait avalée et qu'en étant dimanche il me serait impossible de la récupérer car je repars ce soir et que je vais pas attendre mardi matin que l'agence rouvre.

C'est donc une première en soit car j'avoue que si je peux être étourdi parfois, en 15 ans de possession de carte bancaire, c'est la première fois que ça m'arrive...pas de chance ça aurait pu être un jour où l'officine est ouverte. Soit!

Je vais dans un cybercafé et récupère le numéro de téléphone pour les oppositions pour leur demander si je suis vraiment obligé de faire opposition. Il me disent que oui et je suis bon pour attendre une dizaine de jours pour avoir une nouvelle carte.

Ensuite après toutes ces émotions et que toujours les merdes arrivent par paquet, je suis devant le quai à 9h35 et le bateau qui était prévu pour 10h est déjà parti. Et oui, y a des jours comme ça! Je demande au bateau à côté qui appelle le gars sur son portable et il lui dit qu'ils n'ont qu'à m'embarquer sur le leur et que je plongerai avec eux.

Je m'installe donc sur le bateau avec 17 autres et on part au large à un endroit contre une falaise, un bout d'île dans le golfe de Marmaris. En y allant un des plongeurs qui se trouve être aussi celui qui fait les photos sous l'eau, nous explique à nouveau toutes les choses à savoir, en anglais et comment va se dérouler notre journée. Il est marrant, costaud avec des tatouages mais une toute petite voix. 

Une fois amaré le bateau, on attaque par groupe à s'équiper et on plonge deux par deux et on fait environ 25 minutes autour du bateau à voir pas mal de poissons et surtout à prendre de l'aisance avec l'utilisation du matériel et le déplacement sous l'eau. J'en ressors un tout petit peu déçu dans le sens ou dans une durée plus longue j'ai moins vu de choses qu'en Corse. Mais bon la zone est peut-être moins riche en espèce que là-bas.

Du coup j'enchaîne avec un peu de snorkeling après avoir quitté ma combinaison et reste dans le grand bain avec mes palmes, mon masque et mon tuba une bonne demi-heure de plus et vois pas mal d'autres choses comme un crabe avec de belles couleurs et quelques anémones.

Quand je remonte sur le bateau c'est l'heure du gros sandwich qui sert de repas. Heureusement que j'ai encore quelques fruits secs dans mon sac et quelques gâteaux, car ça creuse. J'apprends ensuite qu'on reste au même endroit pour la seconde plongée. Les moniteurs se font aussi leur repas sur le pont inférieur et s'essaient à la pêche en appâtant avec du pain mais ils ont pas l'air de bien ramener grand chose.

On se sèche un peu et on digère avant d'aller faire une deuxième plongée en groupe de cinq qui avancent en ligne en suivant l'instructeur qui nous montre des gros coquillages, une éponge, un oursin qu'il nous pose sur la main et qui reste collé avec ses petites tentacules. Il tape aussi sur un caillou et un poisson arc en ciel vient manger ce qui en ressort, à quelques centimètres de nous. C'est donc une plongée un peu plus ludique mais toujours pas très riche.

La mer est maintenant un peu plus agitée et je remonte sur le pont supérieur me sécher et bouquiner un peu. Je crois que j'ai pris un peu des couleurs sur le dos entre autres. Je discute un peu avec un couple d'anglais de leur voyage en Turquie et en France.

On arrive donc au port vers 15h30 et après avoir débarqué je retourne à la pension pour me doucher et laver tout ce sel sur ma peau. Je suis donc assez  en avance pour choper le bus de 17 heures qui arrive donc vers 21h à Izmir. Je prends la navette gratuite vers moins le quart et démarre à 17h comme prévu. Bien meilleur service cette fois-ci avec la compagnie Pamukkale, avec service d'eau de source, un pot de glace miko, thé avec snacks à grignoter. Je vois pas trop les quatre heures passer finalement.

C'est relativement venteux à Izmir quand j'arrive. Je demande au chauffeur où je peux prendre la navette gratuite pour Bostanli, le quartier où habite mon hôte Janberg. Il me montre gentiment où je dois me diriger. Je prends donc une navette assez bondée je dois dire pour le centre ville. En fait Izmir est une très grande ville et je mets presque 45 mn pour rejoindre cette partie qui est au nord-ouest de la ville.

J'envoie un message à mon hôte qui vient me récupérer à l'arrêt de bus qui est en fait à deux pas de chez lui. Même configuration que chez Ugur, rez de chaussée, 1er appartement à gauche, assez spacieux. Il a normalement un colocataire mais qui est pas là en ce moment. Je me rafraîchis un peu. Pendant ce temps Janberg va attraper un peu de pain et nous prépare un casse croûte. On papote un peu tout en mangeant et moi je vais me coucher vanné vers minuit. Mon hôte lui est un noctambule et il étudie et vit en partie la nuit et se lève tard, il a son habitude.

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24 septembre 2011

De Fethiye à Marmaris

Lever vers 8h30, à l'heure du petit déjeuner. Beaucoup de monde en mouvement qui partent pour des excursions ou s'en vont tout court. Je discute avec l'italien en prenant mon petit déjeuner tranquille. Douche puis sac et je remonte rendre ma clé et payer. Je reste un peu pour aller sur Internet envoyer quelques demandes de plus sur Izmir et voir un peu les infos sur Marmaris.

Je prends un dolmus après avoir pris une petite dernière patisserie salée en bas de ma rue. J'arrive à l'otogar vers 11h15 et trouve un bus pour Marmaris dès que j'arrive. On est peu nombreux mais il part quasi desuite, avant 11h30. Je discute un moment avec deux mamies australiennes puis vais m'asseoir à l'avant  et me mates un film.

J'ai bien fait de choisir Marmaris car c'est quasiment à mi-chemin en terme de temps. Trois heures de trajet, un peu plus avec les travaux avant l'arrivée, belle route bordée de pins.

Je descends du bus pour monter dans un dolmus pour le centre avec les deux mamies et je les suis après vers la Maltepe Pansiyon où elles ont réservé et où je voulais demander pour ce soir. C'est pas très loin du centre et assez facile d'accés. Les chambres simples sont un peu petites, et la salle d'eau est commune mais au moins c'est très calme.

Il y a une petite terrasse sous une treille où on peut se poser. Ce que je fais après avoir posé mes sacs et avant d'aller manger. Je vais un peu sur Internet voir si j'ai des réponses pour le Couchsurfing à Izmir.

Je vais ensuite manger à un endroit qui m'a été conseillé par le proprio de la pension à 200 m de là. Petit Kebab simple, personnel sympa. Je prends un sauté de poulet cuisiné à la tomate et oignons servi avec du riz aux pignons de pin et une salade et du thé. Je me reprends même une portion de riz qui est délicieux, le tout pour 10 TL. Je suis un peu en décalé et finis de manger vers 16h15.

Je repasse ensuite à la pension et me fais un petit sac pour aller faire trempette quelque part. Je décide de fuir un peu la grande ville et vais à Içmeler en dolmus où c'est un peu plus calme mais ou quasi toute la plage est recouverte de transats où les matelas sont payants. Moi je pose mes affaires au sol et me fais une petite trempette jusqu'à la taille histoire de barboter dix minutes.

Je reprends un dolmus pour revenir à Marmaris et fais ensuite un tour sur le front de mer où je me renseigne pour une sortie plongée (comme je n'ai pas pu en faire avec Ugür). Il y a tous les prix de 50 à 90 TL, deux plongées de 30 à 45 mn selon les compagnies et en petits ou grands groupes selon le prix.

Je reviens ensuite à la pension pour me rafraîchir un peu avant d'aller profiter de la vie nocturne animée de Marmaris. J'envoie un message à Ugür pour lui demander son avis sur l'un des compagnies et lui demande s'il connaît quelqu'un de sérieux qui me ferait plonger aussi. Il me donne le numéro d'un gars que je vais aller appeler.J'ai la réponse positive d'un gars pour Izmir, c'est cool.

Pas moyen d'arriver à quoi que ce soit avec la telecarte alors j'envoie un sms au gars de la plongée. Je m'avance vers là où il y a un peu plus d'animation et trouve un endroit sympa pour manger. Je me prends une pizza turque ainsi qu'un menemen plat ressemblant un peu à la piperade basque avec de l'oeuf de la tomate et du piment et des oignons.Je suis toujours en décalé car je finis de manger à 22h45 et m'avance ensuite sur le front de mer. Il y a au loin un feu d'artifice et on entend de l'autre côté de la baie la musique forte des boites de nuit. Je mange une glace traditionnelle, servie par un homme en costume traditionnel, à la pistache et au chocolat, délicieuses.

Je prends ensuite la fameuse "rue des bars" qui est une succession de clubs et boites de nuit de toutes les sortes, à toutes les couleurs et faisant un concours, dans le petit boyau qu'est cette rue, à celui qui mettra la musique le plus fort. Hôtesses sexys près de l'entrée ou qui servent des shots de tequila, les trois 10 TL, dans la rue direct. Je me rends bien compte à ce moment que je ne suis vraiment plus fait pour ça, mes vieilles oreilles ayant frisé la rupture de tympan en remontant simplement la rue.

Une fois sorti du brouhaha, mes oreilles crient houra! et le désiquilibre engendré me perd un peu dans la ville où je finis quand même par reconnaître le grand centre commercial non loin de ma pension. Je me rentre du coup vers 0h et vais me coucher que demain une longue journée m'attend.

23 septembre 2011

Autour de Fethiye en scooter.

Lever vers 7h30 pour arriver assez tôt pour la location du scooter. Je monte à la terrasse mais le gérant est pas encore levé (ce qui m'étonne guère car je me suis couché déjà tard et que le trio breton-suisse italienne-basque était pas encore couché et faisait la nouba à côté du gérant qui a du dormir sur la terrasse car il a libéré sa chambre à un couple.

Le petit déjeuner étant servi après 8h30, je discute un peu avec Nadège la toulousaine et prends quelques renseignements sur Saklikent, Kabac et la vallée des papillons. Je vais ensuite me doucher et prends mon petit déjeuner et décolle de la pension vers 9h05.

Quand j'arrive au loueur les italiens sont déjà partis et en plus il me demande un permis de conduire pour la moto, bien que ce  soit qu'un 125 cm3 et que c'est inclus dans mon permis. De toutes façons je l'ai oublié à la pension donc je suis bon pour y retourner.

Je m'arrête en bas de la rue qui descend de la pension dans une patisserie et je goûte des pâtisseries salées au fromage fondu, délicieux. Je récupère mon passeport et mon permis et vais prendre mon scooter dans la boutique à côté de la pâtisserie où je loue, pour 30 TL toujours, un vieux (12000 kms) scooter Yamaha en 125 cm3.

Je décolle vers 10h et prends la direction des Gorges de Saklikent, environ 45 km dont une bonne partie sur la grand route. Arrivée sur place après 1h de pilotage à même pas 50 km/h de moyenne, et des pointes sur la nationale à 80 km/h.

J'attaque donc de remonter la gorge avec mes trabucco, ça les lavera un peu. On est pris en photo à la traversée du premier torrent et ensuite on monte dans la gorge à même la rivière qui est couleur béton par le remous des gens qui marchent dedans et soulèvent les limons qui se déposent partout et remplissent les chaussures en deux deux.

Plus j'avance et plus la gorge se resserre et ça devient un peu du canyoning pour avancer, en grimpant sur les rochers pour avancer dans la gorge. Je croise mes deux italiens qui sont pas très impressionnés par la dite gorge. J'arrive un peu plus loin à une cascade sous laquelle on est obligé de passer si on veut aller plus loin.

Je regarde tout un groupe de vacanciers anglais passer un par un sous la cascade aidés de deux guides locaux et quand tout ce beau monde a bougé je trouve une place pour mettre mon sac et mes affaires au sec et passe sous la cascade, très fraîche une première fois.Je monte plus haut dans la gorge à des endroits où peu vont puisqu'ils ne vont pas guère plus loin que la cascade. Je fais demi-tour après 300m pour repasser une deuxième fois sous la cascade et récupérer mes affaires.

Au retour je croise des groupes équipés de casques de chantiers de couleur pour bien les repérer dans la gorge. Je prends la photo au petit jeune qui la vend car elle est plutôt réussie et me rends compte que je suis resté deux heures. Je reprends la route dans l'autre sens et m'arrête pour manger au bord de la route sur une terrasse ombragée des brochettes d'agneau avec des frites maison.

Je repars vers 14h jusqu'à Fethiye puis la route d'Ölüdeniz. Je dévie  un peu et vais faire Kayaköy, le village abandonné. C'est un village qui fut abandonné après la première guerre mondiale suite à un échange entre les turcs chrétiens qui allèrent habiter en grèce et les Grecs musulmans qui, moins nombreux ne retournèrent donc pas s'installer dans cette ville qui fut abandonnée. Il y règne une drôle d'atmosphère, c'est beau et inquiétant à la fois.

Je trace ensuite à Ölüdeniz où je m'arrête que pour prendre quelques photos de la belle plage et prends la belle route de Kabak qui remonte le long de la côte, en lacets. Je m'arrête à plusieurs reprises pour prendre des photos et tombe sur des gardois avec un Audi A4 avec 600 000 km qui sont venus ici en partie en ferry et en roulant et qui voyagent comme ça. Moi je trace la route de plus en plus impressionnante vers Kabak qui n'a que quelques maisons et des camps avec des tentes et des centres de yoga et vegetariens, hippie style.

Belle vue quand même sur la côte de là-bas. Quand je retourne c'est presque le coucher de soleil dont je prends quelques photos sur la route sinueuese avant d'arriver à Ölüdeniz, avec les îles en ombres chinoises. Je m'arrête remettre un peu d'essence et le gars a mal compris et me met deux litres ce qui est plus que suffisant puisque je l'ai pris vide ce matin.

Pas grave je vais du coup traîner un peu après la pension vers le deuxième port où il y a les chantiers navals et trouve une petite route qui mène probablement au meilleur endroit pour voir le coucher du soleil dans le coin. La petite route débouche même sur une plage tranquille.

Je retourne mon scooter vers 19h30 et m'achète de quoi manger dans la même patisserie que ce matin (un Börek aux épinards et feta et un petit pain à la feta ainsi que des patisseries sucrées) et à l'épicerie au coin de la rue. Je reviens à la pension et me pose pour manger et discute un moment avec des américains, puis l'italien qui allait faire les 12 îles et Tomas et sa maman. Je vais un peu sur internet et essaie de me décider qu'est ce que je vais faire ensuite.

Je vais me coucher tôt cette fois-ci.

22 septembre 2011

La croisière s'amuse

On peut résumer comme ça en effet. Pensant que le temps allait être merdique je n’ai réservé aucun « tour » pour le moment. Alors quand à 8h30 je me lève pour le petit déjeuner compris dans le prix de la chambre, et que je vois le temps joli qui s’annonce j’essaie de voir qu’est-ce que je peux me faire.

Je discute avec des français qui me disent qu’ils partent faire une petite croisière sur les îles à la journée et le manager de la pension me dit que si je veux je peux aller en croisière sur la journée voir les îles dans le golfe de Fethiye avec le chilien et sa famille qui y vont, que c’est tranquille et en plus gratuit du fait que je reste deux nuits et prends deux repas (du coup 100 TL soit 40€ pour deux nuits d’hôtel, deux repas du soir et l’excursion croisière avec repas compris, ça vaut le coup).

 Je finis mon petit déjeuner et me prépare pour cette virée qui commence vers 10h. On va sur un bateau vraiment sympa bien équipé et je retrouve là mes deux italiens de la veille qui m’avaient conseillé pour Hierapolis.

C’est donc un peu la croisière s’amuse avec traversée du golfe vers une des îles où on s’arrête pour une heure faire trempette. Moi qui suis pas trop un grand baigneur et qui craint l’eau froide je me fais quand même une bonne une bonne demi-heure de trempette car l’eau doit être à 26°C car j’y rentre sans problème. Je profite et fais la planche en caleçon dans ce petit coin de paradis.

Après ça on prend le repas sur le bateau. Bonne truite avec des crudités et des nouilles puis un fruit et je monte sur le pont me sécher un peu au soleil. On fait des arrêts baignade comme ça à plusieurs endroits en revenant vers Fethiye dans des criques sur d’autres îles, la dernière étant une belle plage de galets ou je vais aller me faire une deuxième baignade tan pis s’il faut faire sécher à nouveau le caleçon.

Et je profite donc d’une deuxième baignade, dans le bouillon encore une bonne demi-heure, et sautant même de quatre mètres du deuxième pont du bateau, donnant envie à d’autres de faire pareil, même la maman de Tomas le chilien qui est comme un poisson dans l’eau et s’est baignée à tous les arrêts baignade qu’on a fait. L’eau au bord de ces îles est transparente et toujours aussi chaude.

Sur le retour les deux italiens nommés Andreanno et Rafaelo, tous deux la quarantaine, me proposent de les accompagner le lendemain en louant moi aussi un scooter 125 cm3 car ils veulent eux-aussi visiter les gorges de Saklikent et aller dans les alentours de Fethiye voir d’autres endroits intéressants.

Du coup une fois débarqués vers 18h on va ensemble voir le loueur et décidons qu’on verra au dernier moment pour louer au cas où il fasse mauvais le lendemain. Ils repartent de leur côté et moi je monte vers les falaises surplombant la ville où il y a des vieilles tombes creusées à même la falaise.

Je fais quelques photos d’en dessous sans aller les voir de près et en redescendant je vois un couple de polonais essayant de prendre en photo une tortue. Je m’approche et leur demande comment ils se sont retrouvés avec une tortue et ils m’expliquent qu’ils l’ont trouvé là dans un terrain vague.  

Je rentre vers la pension pour prendre quelques photos au soleil couchant, le port vu de la terrasse. Je me mets ensuite à discuter avec la maman de Tomas et son père, moitié en espagnol, en italien et en français, le tout en sirotant un verre de blanc local d’une bouteille à eux.

Un peu plus tard ce sont de nouveaux français qui arrivent et avec qui j’entame la discussion. Ils sont deux de Bordeaux et une parisienne et ont fait comme moi Pamukkale le matin et sont venus à Fethiye avec le bus de l’après-midi. On discute un moment des trucs à faire dans le coin puis vient le dîner et eux vont dîner en ville alors je mange avec Nadège, la toulousaine qui vient d’arriver et me raconte sa journée randonnée vers Kabak et La vallée des Papillons, magnifique selon elle. Elle me montre quelques photos, en effet ça claque.

Fini le dîner je redescends en ville car l’internet ne marche plus à la pension au cause de l’orage d’hier, et vais boire un coup dans un café, histoire de me connecter et mettre à jour mon blog qui avait trois jours de retard.

Et voilà, je me rentre ensuite à la pension et vais essayer de me coucher tôt que demain sera une longue journée en scooter. J'ai eu entre-temps la réponse par SMS de Ugür qui n'a pas eu de demande pour de la plongée ce week-end et qui ne descend pas à Cankkale, donc pas de plongée, je vais devoir revoir mes plans.

Finalement je me couche pas très tôt car je reste avec des français avec qui je discute jusqu'à près de 2h du matin.

21 septembre 2011

De Pamukkale à Fethiye.

Après environ 6h de sommeil entrecoupés d’arrêts du bus, j’arrive dans les temps à Denizli, la grande ville à 15 kms de Pamukkale où s’arrêtent les bus. Il y a une navette gratuite comprise dans le prix du billet de Denizli à Pamukkale.

 Cette dernière doit être pleine pour partir alors on attend jusqu’à 6h30 pour décoller le temps que d’autres grandes lignes de bus arrivent et permettent de la remplir. La navette nous mène à un hôtel dans Pamukkale pas très loin de l’entrée du site où sont les concrétions de travertin (carbonate de calcium). L’hôtel est en partenariat avec la compagnie de bus locale Pamukkale et permet de laisser les sacs dans le lobby et d’y acheter les billets de bus qu’on a besoin pour la suite. Ainsi que de prendre un bon petit déjeuner avant d’aller balader.

 J’achète donc mon billet pour Fethiye qui part à 13h30 de l’hôtel, prends mon petit déjeuner et pars vers l’entrée du site. Pas très loin de l’entrée je trouve deux italiens avec qui je discute un peu et qui ont fait le site deux jours plus tôt et m’indiquent qu’il vaut mieux prendre une navette jusqu’à l’entrée nord et partir d’en haut du site de Hierapolis ancienne ville thermale romaine construite là à cause de l’eau naturellement à 36°C qui sort en haut de la falaise, et qui est responsable des dépôts de travertin que l’on visite un peu plus bas.

 Je prends donc la navette et entre par la nécropole du village romain où plusieurs centaines de tombeaux de différentes époques et types. Elle est assez grande et débouche ensuite sur la rue principale du village où on aperçoit encore en partie les devantures des magasins et quelques colonnes. Le clou du village est sans conteste le théâtre romain, arène qui siège dans le travers surplombant le village et la vallée. Il était en rénovation autour de la scène privant la vue des sculptures sur le marbre mais reste magnifique.

 Plus bas en se dirigeant vers les concrétions on passe devant les bains romains qui sont facturés un peu cher à mon goût et qui permettent de se baigner dans une grande piscine circulaire où siègent quelques ruines dans une eau à 36°C qui sort de la source et aux différentes vertus thérapeutiques. Mais je n’ai pas pris ni maillot ni serviette et il fait trop chaud dehors pour aller se baigner dans de l’eau chaude.

 Je passe devant le musée et rejoins l’endroit où on peut aller faire trempette dans les piscines de travertin accessibles au public. L’eau est chaude et les visiteurs parcourent en file indienne le long des piscines pour descendre vers la sortie. Je remonte le long de la falaise par un parcours en bois jusqu’aux piscines naturelles préservées où coule l’eau chaude de la source. C’est vraiment beau ces bassins bleus clairs qui tranchent avec le blanc du carbonate de calcium. On peut tremper les pieds aux endroits où l’eau chaude arrive.

 En fait depuis le classement au patrimoine mondial de l’UNESCO ils ont supprimé l’accès à tout un tas de piscines pour les préserver et contrôlent aussi l’adduction d’eau sur le site par le biais de vannes en alternant l’alimentation en eau du massif par zones. Ils ont aussi fait détruire deux hôtels et des restos qui s’étaient installés en haut du site et détournaient en partie l’eau.

 Je passe un bon moment à faire des photos et à me promener le long de la falaise pour voir les meilleurs endroits pour prendre des photos. Le ciel est un peu couvert. C’est la première fois depuis le début des vacances et il fait lourd, orageux. Je redescends à mon aise, sur le calcaire blanc, les pieds dans l’eau tiède, vers la sortie qui débouche dans le village. Je prends un döner au poulet enroulé dans un pain crêpe avec un thé. Il n’est pas encore midi.

 Un peu plus bas, vers l’hôtel je m’arrête dans un autre petit resto pour me faire une petite soupe au poulet.

 J’arrive à l’hôtel en avance et vais un peu sur internet le temps qu’on parte en minibus avec deux asiatiques. Quand on arrive à Denizli on se rend compte que le bus est de taille plus réduite que les grands que j’ai pris jusqu’à maintenant et bien moins confortable. Il semble que vue la route empruntée pour aller à Fethiye et le fait qu’elle soit montagneuse ils utilisent des bus plus petits. Et me voilà reparti pour cinq heures de bus supplémentaires, soit 15h en 24h, pas mal. En fait ça passe assez vite et on arrive à Fethiye au coucher de soleil, bien qu’il faille le chercher car il est caché dernières des gros nuages d’orages.

 Une navette gratuite m’amène à une pension près du port où je n’avais pas réservé mais où il y a de la place, l’Ideal pansyon. La réception est sur la terrasse couverte et on a une vue imprenable où on peut voir les premiers éclairs sillonner le paysage, l’orage n’est plus très loin. Je réserve ma nuit et le dîner que l’on peut faire sur place pour 15 TL.

 Il y a là un jeune breton et sa copine suisse italienne avec qui je sympathise et parle de nos itinéraires respectifs en Turquie, en italien du coup, ça me fait à nouveau l’occasion. Ils voyagent avec un ami basque espagnol, look punk mais super sympa.

 Après une bonne douche retour sur la terrasse pour le dîner et l’orage qui arrive pour de bon, il pleut des hallebardes et quelques trous dans la toiture font quelques petites flaques entre les tables. Les amis de Melania, la suisse italienne, sont partis se renseigner sur les scooters en location et sont en train de se prendre la saucée.

 Il y a un jeune chilien avec ses parents et sa copine néo-zélandaise (qui vivent à Berlin) qui n’ont pas de tire-bouchon pour ouvrir leur bouteille de vin blanc. Je leur montre donc la méthode avec le couteau bien aiguisé de la cuisine, ils ont halluciné. Je fais pareil avec deux autres plus tard qu’en j’en porte une des miennes et que Melania veut ouvrir du vin rouge qu’elle a acheté.

 Le repas est super avec soupe en entrée, grillade de poulet avec un riz pilaf et de la salade en plat principal le tout arrosé de bon vin. On reste un moment à table avec un autre française de Toulouse et puis en terrasse avec les jeunes autour d’un verre à discuter en anglais et un peu en espagnol. Tout le monde est couché à presque 23h alors crevé aussi je vais me coucher vers 23h30.

20 septembre 2011

Cappadoce, difficille d'en partir

J’ai finalement décidé de rester un jour de plus et de ne pas aller à Antalya mais plutôt à Pamukkale. Je me lève en même temps que mes colocataires qui partent faire le « tour » comme j’ai fait il y a deux jours. On déjeune ensemble et quand ils se préparent à partir ils discutent avec Cemil et il me demande ce que je veux faire. Je lui demande s’il a des prix sur les scooters ou les vélos. Il me dit qu’il peut venir avec moi chez un de ses collègues négocier les prix.

 Je vais d’abord acheter mon billet de bus à la compagnie Süha, pour changer un peu, pour Pamukkale ce soir à 19h30. Je rejoins Cemil chez le loueur et il me fait un prix sur un scooter 125 cm3 pour huit heures au prix de six (50 TL essence en sus mais il me dit que je peux m’en sortir avec 2,5 L car cet engin ne consomme pas).

 Je me lance donc dans un petit circuit d’environ 90 km autour de Göreme, au nord-est, dans quelques beaux endroits à voir avant de quitter la région. Je pars vers 10h et m’arrête d’abord dans la Love Valley, qui tient son nom de la forme des cheminées de fées qui y siègent, en forme de grands phallus pointés vers le ciel. Je me ballade et prends quelques photos de ces cheminées aux formes caractéristiques avec un chapeau de basalte, plus foncé et plus dur, posé sur une roche plus friable et plus claire.

 Je prends ensuite la direction de çavuşin petit village à mi-chemin entre Göreme et Avanos qui était un lieu de retraite monastique. En témoigne les nombreuses arches des diverses églises et chapelles construites dans la roche de ce piton rocheux dominant le village sur lequel j’attaque de grimper. Je monte jusqu’au sommet et me fais prendre en photo par un Pakistanais sympa. J’y retrouve le couple d’américains de Californie et d’Arizona qui ont eux choisi la formule visite à cheval depuis Göreme.

 Je reprends la route vers Avanos qui est une ville de taille moyenne qui est réputée pour sa poterie qu’ils réalisent grâce à la terre glaise qu’ils extraient de la rivière. Les hommes tournent et fabriquent et les femmes peignent.

 Je vais direct dans le centre ville, la partie ancienne et m’arrête chez un potier dont le nom m’a marqué : chez Ali DEDE, prononcez « dédé ». Je visite sa boutique qui est troglodyte et regarde un peu les produits qu’il fait, tous uniques car peints à la main et tous plus ou moins différents. Le « baba » est là, le papa du potier, 87 ans, qui parle un bon français car il a travaillé 30 ans en Belgique. Son fils me propose une démonstration et va chercher un tablier.

 Il fait un genre de bol à sucre sur son tour qu’il actionne avec le pied. Il façonne ça avec aisance, les mains de l’artiste. Il m’explique qu’ensuite ils laissent sécher environ quinze jours avant d’attaquer la peinture. Ensuite il me dit « allez, à ton tour », et me voilà pour un baptême de poterie à l’ancienne, jamais fait auparavant. Je fais un truc ressemblant à une petite carafe sans la hanse, on va dire pas mal pour une première.

 Je lui achète quelques objets et repars ensuite en centre ville. Comme il est presque midi et demi je m’arrête dans un petit resto populaire où je mange une soupe aux lentilles et une pide (pizza turque).

 Je reprends ensuite la route vers Zelve et m’arrête à Paşabaği petite vallée sur la route de Zelve qui comprend parmi les plus belles cheminées de fées en forme de champignons toujours avec la tête plus sombre en basalte et le corps en roche friable et claire. Autre curiosité, sur le côté gauche de la route, la jandarma, gendarmerie locale, dans une cheminée de fées, c’est marrant.

 Je vais ensuite à Zelve mais ne m’arrête pas visiter car ça ressemble un peu aux autres villages dans la roche, prends juste quelques photos de loin et me dirige vers la vallée de Devrent, ou « vallée de l’imagination » car on peut imaginer plein de trucs par rapport à la forme des chapeaux des cheminées. Vu la chaleur je ne ars pas me promener dans la vallée et prends juste quelques photos.

 Je continue vers Urgüp où je m’arrête pour faire une dégustation de vin à la coopérative vinicole à la sortie de la ville. Je goute les blancs secs, demi sec, et rouges et achète deux bouteilles de blanc et me fais un bon jus de raisin d’un cépage local, bien frais, délicieux.

 Je vais ensuite en direction de Mustafa paşa, mais fais un détour dans une vallée sympa avec un monastère et une église à visiter. C’est au bout d’un chemin et y a un vieux dans une guitoune en bois qui fait l’entrée. Jolies fresques dans l’église, je zappe le monastère plus bas et repars vers Mustafa paşa.

 C’est un village où habitaient principalement des grecs avant la première guerre mondiale et on peut y contempler nombreuses maisons de style grec. Moi je m’arrête un petit quart d’heure dans un jardin de thé, à l’ombre d’une treille d’un petit café peuplé de locaux jouant aux dominos ou au backgammon, tranquille.

 Je reviens à nouveau vers Urgüp et reprend la route de Ortahişar en m’arrêtant pour de jolis panoramas, dont un sur la Rose Valley où je m’arrête un moment. J’achète des fruits secs à un vendeur sur place (abricots, dattes et mures du murier platane, drôle de goût). Je vais me balader dans la vallée pour aller voir une ancienne église et fais une petite rando avec de jolis points de vue.

Je passe vite fait prendre une photo du vieux village de Ortahişar et reprends la route vers Göreme passant devant le musée en plein air. Je roule avec méfiance sur ce bout de route pavée en descente. Une fois retourné à la ville je reprends la direction de çavuşin pour aller sur le chemin que j’avais remonté pieds nus la dernière fois et où on peut voir toutes les sortes de concrétions calcaires. Je fais une petite pointe à 95 km/h avec le scooter et vais faire une photo sur un monticule avec vue sur la vallée.

Je vais reposer le véhicule vers 17h30 et suis invité à boire le thé par le proprio. Je reviens à l’hôtel me doucher et attendre patiemment mon bus où je dois me présenter vers les 19h20. Je dis au revoir à mes colocs et prends leurs coordonnées et ne vois pas Cemil avant de partir. Je lui laisserai un message sur le site de Couchsurfing.

 Je manque de rater mon bus de peu car j’ai commandé un donër kebap qui est arrivé juste au moment où le bus s’avançait pour partir. Départ donc vers 19h45 pour 10h de bus vers Pamukkale. Je me fais un film avec l’ordi puis je me mets la musique dans les oreilles et essaie de dormir un peu.

19 septembre 2011

Cappadoce un peu plus cool

Après une très longue journée hier j'avais besoin d'un peu de repos aujourd'hui. Donc ça a commencé par une petite grasse matinée (9h15), et prendre mon temps pour petit déjeuner en terasse avec mes colocataires, au soleil sur la terrasse. Cemil est là aussi. Sa famille arrive ensuite car son beau-père a remonté tout le monde ici et donc c'est les retrouvailles pour lui car il avait pas vu sa femme et ses enfants depuis trois semaines.

Je me pose ensuite dans le lobby pour envoyer des demandes d'hébergement sur Antalya pour mardi soir. Mes colocs eux s'en vont visiter le musée en plein air de Göreme et faire une rando ensuite. Moi je traîne jusqu'à 11h et vais sur la place prendre un dolmus (bus local) pour aller à Uçisar 5 km plus haut.

Au saut du bus vers 11h30 je me dirige vers un caveau de dégustation et vente de vins de Cappadoce. J'y goûte le blanc, le rosé et le rouge, tous très bon mais chers, environ 8€ la bouteille. J'en prends un blanc sec qui était très bon. Je prends ensuite la direction du centre ville et de l'entrée de ce qu'ils appellent le château de Uçisar, qui est un grand rocher creusé de salles qui forme un promontoire.

Il fait chaud et il y avait un temps moutonneux le matin mais c'est définitivement clair et chaud en ce début d'après-midi. Je m'attaque donc à l'ascencion du dit promontoire jusqu'au sommet où l'on a vue spectaculaire de toute la vallée. Je me fais prendre en photo à côté du drapeau planté là-haut, tel un alpiniste en haut d'un sommet, par un couple d'italiens avec qui je papote une bonne vingtaine de minutes. Ils sont de Brescia et font un trip Turquie et îles grecques et reviennent de Rhodes avec ryan air. 

Je redescend à mon aise après quelques photos et magasine un peu comme diraient les québécois, jetant un coup d'oeil aux boutiques. Je trouve en descendant derrière le promontoire, dans une petite rue, un artisan qui travaille l'onyx depuis plus de 32 ans, avec un atelier et une toute petite boutique attenante. J'y achète quelques objets, très bon marché et il m'offre même un gratuit.

Après avoir un peu regardé le promontoire de par en dessous je longe la route en prenant des photos des deux côtés de la route. Je fais une pause rafraîchissement dans une des boutiques-panorama au bord de la vallée, le long de la route qui redescend à Göreme. Puis à une autre boutique un peu plus bas à qui j'achète une paire de babioles et qui m'offre le thé, à deux reprises tandis que ses petits  chats m'ont adopté et restent avec moi à l'ombre sur le sofa.

Je continue ensuite ma route vers Göreme et me rentre après quelques dernières photos de cheminées de fées à l'hôtel, me prendre une bonne douche, ramasser mon linge, et traîner un peu plus. Je descends ensuite m'acheter un truc à manger à emporter à la même boutique qu'il y a deux jours et goûte le traditionnel Börek (gâteau salé avec des pommes de terre, des épices, et oignons, délicieux avec des crudités). Je m'achète aussi des livres sur le conseil de mes colocs car une boutique en bas de la rue liquide, 5 TL pour trois bouquins, en anglais, ça me fait trois nouveaux auteurs pour 2€, c'est cool.

Je prends mon dîner en terrasse et reste encore par là dans le lobby à envoyer des demandes d'hébergement et à réfléchir à la suite de mon voyage. Je ressors voir les horaires des bus d'Antalya en journée et ceux de Pamukkale. Je mets à jour mon blog et vais attaquer un de mes nouveaux bouquins avant de me coucher.

18 septembre 2011

Cappadoce le must en 1 jour!

Lever le plus tôt de toutes mes vacances, 5h du matin pour être prêt à 5h30 quand le minibus m'embarque pour aller sur le site de décollage des montgolfières. C'est assez impressionnant. Des dizaines de ballons en train d'être gonflés, qui s'allument (il fait encore sombre) à chaque coup de gaz pour fournir l'air chaud nécessaire. On nous offre le thé ou café avec un peu de cake le temps d'attendre l'embarquement.

J'embarque dans un premier ballon avec des coréens et des japonais présents en nombre dans la région et un couple de retraités anglais. Quelques minutes après des gars d'un autre ballon rempli à nouveau de légers asiatiques viennent me chercher pour que j'embarque dans leur ballon.

On décolle peu de temps après, en fait on s'en rend pas trop compte et on grimpe dans le ciel assez vite en fait et on se rend alors compte du nombre de ballons qui sont en vol à ce moment ou en cours de décollage. La visibilité est pas encore parfaite mais on voit très loin après quelques minutes en vol. Je fais pas mal de photos (plus de 130 en fait) dont certaines au moment du lever de soleil, magnifique, avec les ballons en contre jour (cf mon album photo). Les coréens me proposent à plusieurs reprises de me prendre en photo, c'est sympa, et avant la fin du vol je sais compter jusqu'à trois en coréen (car je les ai entendu tout le vol à chaque fois qu'ils faisaient une photo).

Le vol dure près de 1h10 volant à des altitudes variables, passant parfois très près d'arbres ou de cheminées des fées et parcours les vallées autour de Göreme et va en direction de Uçisar village troglodyte au dessus de Göreme pour atterrir  dans un prés à la sortie du village. En fait ça remue pas tant que ça l'aterrissage. On a ensuite droit à nôtre diplôme de baptême de vol en Montgolfière en cappadoce et un verre du champagne local. Photo souvenir avec le pilote, un gars ancien pilote de l'armée un peu bourrut qui nous a fait la blague en vol en criant à une vieille dans la vallée, nous disant qu'elle était folle et qu'elle avait l'habitude de tirer sur les ballons en vol.

Je reviens en ville avec l'équipe technique, le bus ramenant tous les asiatiques au même hôtel. Je me douche et je trouve Cemil dans le lobby avec qui je prends un petit déjeuner rapide car j'enchaîne à 9h30 avec le "tour" le plus grand (il en existe principalement trois) qui nous amène dans des lieux importants de la Cappadoce dont certains à plus de 80 kms de Göreme.

On part vers 9h45, je retrouve mon japonais du bus d'hier, un couple de québécois, une japonaise, un couple d'américains, un couple d'Australiens et cinq coréens. Premier arrêt au dessus de Göreme pour un premier panorama avec quelques explications de l'origine de la forme des concrétions, sur l'histoire de la région de Göreme. Quelques photos puis direction la ville souterraine de Derinkuyu qui se trouve à une petite demi-heure de route.

Ville qui abritait à une époque plus de 10000 personnes et s'enfoncant jusqu'à 85 mètres sous la terre en 8 étages, elle servait de cachette lors des invasions perses ou arabes. On y voit plusieurs dispositifs très ingénieux entre autres des conduits d'aération déguisés en puits à l'extérieur, des portes comme des meules en pierre pour très lourdes pour condamner les conduits en cas de découverte par les envahisseurs de la cité enterrée.

Après ça on prend la direction de la vallée d'Ihlara, genre de grand canyon rose, invisible de sur le plateau. On s'arrête à un lac en y allant pour faire quelques photos. Une fois à destination on part faire une petite rando dans la dite vallée, avec visite d'une église troglodyte et ballade le long de la rivière, petit arrêt thé et on arrive vers 13h au fond de la vallée à notre lieu de restauration, au bord de la rivière, certaines tables sur pilotis.

Repas très complet pour un tour à 70 TL : Soupe de lentilles avec salade de crudités, keftas avec du riz, tomates et piments doux dans un plat en grès, melon d'espagne en dessert. Direction ensuite une village troglodyte avec un monastère taillé dans la roche d'où on a une super vue.

Retour de près d'une heure jusqu'à Uçisar, je fais un petit somme dans le bus, pour voir la vallée des pigeonniers que l'on aperçoit du belvédère-boutique avant de rejoindre un atelier de transformation de l'Onyx, pierre locale tendre qui se travaille au tour. C'est surtout en fait un établissement de bijoux artisanaux uniques en turquoise, onyx et autres rubis et emeraudes à des prix énormes. C'est beau mais personne n'achète rien.

Retour vers 17h à Göreme, je vais retirer un peu d'argent et vais me balader en ville et finis par le coucher du soleil sur le belvédère en haut de la colline ou se situe mon hôtel. Belles photos là-haut et retour vers 19h chez mon hôte. Je bois le thé avec lui et deux nouveaux couchsurfers : un marocain et une australienne qui vivent ensemble. Ils vont venir dormir dans ma chambre qui dispose de trois lits.

Je remonte leur montrer la chambre et vais me doucher et pars ensuite en ville pour aller grignoter quelques chose car cette longue journée m'a donné faim. Je m'installe à un terrasse d'un resto sympa où je continue de goûter les mets locaux, en prenant une soupe de lentilles épicée, une omelette avec du yaourt avec ail et persil et tomates, et un dessert, le künefe, à base de fromage doux et de vermicelles fines en sirop.

Sur la fin je suis rejoint par mes colocataires qui passaient par là. Ils boivent un coup avec moi et je leur montre les photos de ce matin que je viens de retourner sur l'ordi. On rentre ensemble à l'hôtel et moi je reste un peu dans le lobby pour transférer ces cinquante photos que vous avez pu parcourir dans l'album. Couché vers 0h15.

17 septembre 2011

Cappadoce me voilà...

Après une nuit en bus au sommeil ponctué d'arrêts pour faire pipi ou faire manger les gens, j'arrive enfin à Göreme presque 12h plus tard que le départ. Une fois descendu et récupéré mes bagages je remonte la rue principale pour trouver un bar resto qui fasse petit déjeuner et Internet pour voir si j'ai eu un mail de mon hôte pour ses coordonnées.

Je commande un petit déjeuner traditionnel turc (chose que je n'avais pas encore fait) composé d'une assiette avec omelette, tomates, concombres, trois types de fromages différents, une tranche de saucisse type Strasbourg, et des belles tranches de pain frais, confiture miel et beurre ainsi qu'une tasse de thé (le tout pour 10 TL, soit 4€). J'en profite pour mettre à charger mon netbook et montre aux proprios la photo de mon hôte sur son profil de Couchsurfing.

Ils le reconnaissent et m'indiquent qu'il tient un hotel un peu plus bas près de la station des taxis. Je les remercie et m'y rends donc et trouve un petit jeune, qui parle assez bien l'anglais pour m'expliquer que mon hôte Cémil est chez lui et qu'il ne devrait pas tarder et me dis vers 10h, soit dans une demi-heure. Je pose donc mes sacs et vais me balader dans le quartier au dessus où quasi toutes les habitations troglodytes sont des hôtels. Je croise en montant mon voisin de siège du bus, un japonais de Tokyo avec qui je discute un peu, lui expliquant ce qu'était le couchsurfing. Je prends quelques photos et reviens à l'hôtel à l'heure indiquée.

Il n'est pas encore arrivé aloors je patiente dans le lobby tout en buvant un thé et en somnolant pour finir ma nuit. Il arrive vers 10h40 et se pose avec moi dans le lobby et on discute un peu. Il dit que je fais beaucoup plus jeune que sur la plupart de mes photos où j'ai les cheveux longs et  la barbe. Il me conduit vers une de ses chambres inoccupées et me dit de prendre mon temps pour me reposer et me laver à mon aise et qu'on irait poser les sacs à sa maison plus tard.

Je lui demande s'il a des tarifs en tant qu'hotelier pour les vols en ballons et me dis que je pourrai en bénéficier à son prix soit à peine 90€,  dès demain matin si je veux sinon lundi matin si c'est complet (il y a quand même plus de 18 compagnies qui font des vols).

Je vais donc me prendre une douche réparatrice et soulage mes chevilles qui avaient doublé de volume et me repose un peu avant d'aller manger puis me balader aux alentours du village de Göreme. J'attrape un Gözleme, en fait ce que j'avais mangé au jardin de thé, mais un peu plus copieuse et avec de la saucisse piquante et du fromage local et une salade de crudités assaisonnée au citron, le tout avec un ayran (j'y ai pris goût). Je transporte mon déjeuner avec moi le long de la route qui va au musée en plein air de Göreme.

Je me pose à l'ombre sur le parking pour déguster mon déjeuner car ça tape fort aujourd'hui. Je monte ensuite à l'entrée du musée où je prends cette fois l'audioguide et pars à l'assaut de ces différentes habitations troglodytes qui sont religieuses, à l'époque des moines : des chapelles à l'éfigie de grands saints qui ont marqué l'histoire de la Cappadoce et décorées pour certaines très finement à l'intérieur, qu'on ne pouvait pas photographier pour les chapelles les plus sombres. C'est assez sportif tout de même car il doit faire plus de 30°C, il y a même une ancienne, de ces clubs de 3ème âge qui sillonne en troupeaux le site, qui a du faire un malaise et ils ont appelé une ambulance.

Il y a quelques demeures dans la roche qui sont des dépendances comme les cuisines ou les réfectoires (avec des bancs taillés dans la masse, pareil pour la table), et aussi quelques salles fermées, pour rénovation. En fin de visite, un peu plus bas que l'entrée une autre chapelle dont l'intérieur est entièrement peint de fresques de la vie de Jésus, lui aussi en partie en rénovation conjointe avec une équipe italienne spécialisée.

Après ça je me lance dans une petite randonnée pour apercevoir les cheminées des fées en suivant les directions de Vallée Rose et Vallée Rouge. Elles semblent tout le temps être les mêmes (en tous cas plusieurs fois de suite à 1 km), tellement qu'au final je sais pas bien combien de bornes j'ai fait. Première forte impression en haut de la première colline quand je me retrouve en face de tout un pan de montagne avec des concrétions ondulées blanches, magnifique. Je partage le moment avec un jeune turc qui lui aussi visite pour la première fois ce magnifique patrimoine.

Plus j'avance et plus les concrétions changent de couleur et de forme. Toutes n'ont pas été habitées mais on en voit plein avec des fenêtres, la plupart murées. Il y a aussi une paire d'églises qui se visitent et qui se trouve dans la vallée rose. Quand j'arrive là-haut il y a un petit bar aménagé à 1117 mètres d'altitude près de cette église qui contient elle aussi de belles fresques. Des hollandais randonneurs sont sur la terrasse et on discute un peu (c'est comme ça que j'ai apris l'altitude). Je bois un délicieux thé à la pomme et après quelques photos de la vallée rouge juste derrière je reprends ma route vers Göreme.

Au bout d'un petit moment je quitte mes sandales car elles me font trop mal au pied et je continue pendant plus de deux bornes pieds nus, ça fait du bien (le sol c'est plus ou moins de la poussière de craie, du sable très fin, facile à marcher dessus). Je prends quelques photos à la lumière du soleil couchant ( vers 18h35 à peu près). Un gars qui tient une petite boutique dans la vallée me propose de faire taxi pour me ramener à Göreme sur une cariole à cheval. Bien que l'idée était tentante, le bonhomme l'était moins, à mon avis il avait son compte, et puis c'était le moment vraiment de prendre des photos.

J'arrive peu de temps après à la route, je remets mes sandales. Quand j'arrive à l'hôtel il est 19h10. Mon hôte a du partir en urgence ramener le passeport d'un client de l'hôtel à Kayseri qui l'avait oublié et était bloqué à l'aéroport. Il dois revenir vers 21h. Je vais faire un petit somme du coup jusqu'à cette heure là. Après ça je fais appeler le jeune de l'accueil pour savoir si je dois attendre Cémil pour manger. Il me dit que je peux y aller il arrivera plus tard vers 23h. Il me dit que c'est bon pour le ballon demain matin à 5h30.

Je pars manger au Safran Restaurant, un peu plus bas dans la rue, où je me fais la traditionnelle soupe de lentilles délicieuse et le traditionnel kebap (plat de viande) en poterie : cuit dans une poterie comme un genre d'amphore qu'il cassent en deux au moment de servir, ça ressemble à un tajine, servi avec un riz pilaf (pilav). En dessert un yaourt local avec du miel, délicieux. Sympa, accueillant et très bon, rien à redire et à peine 13€ pour le tout, ça va pour un petit plaisir du samedi, au resto.

Je retourne à l'hôtel et me connecte un peu à Internet dans le lobby pour mettre à jour mon blog et je vais aller me coucher tôt car demain lever 5h pour une des plus belles expériences à vivre : voler en montgolfière...

16 septembre 2011

Dernier jour en Istanbul

Lever assez tôt pour déjeuner avant d'attaquer de faire mon sac. Je finis et salue Ugur avant qu'il parte pour le travail. Je lui dis que j'essaierai de venir le voir le dimanche suivant pour faire de la plongée à Canakkale. Je mets à jour mon blog car je ne sais pas quand j'aurai de nouveau internet. Je fais aussi un peu de vaisselle avant de partir et arrive à décoller vers 10h30.

 Arrivée à 12h à l'Otogar (gare routière d'Istanbul), direction les bureaux de la compagnie qui va à Göreme ce soir en bus de nuit confort (60 TL, un peu moins de 25€) qui part à 21h ce soir pour 11h de route. Une fois le billet acheté et mon sac posé à la consigne, j'achète une carte téléphonique et je donne un coup de fil à papa. Je repars ensuite à pied vers le Tram. Je fais un petit détour par le bureau de change (fait une bonne affaire pour le taux à 2,45 TL pour 1€, du coup je finis de changer tout ce qui me reste car je pense pas que sur dix jours à venir le taux bougera trop). Je trouve ensuite avec difficulté le bureau de poste du coin où je pose mes cartes postales.

 Je prends ensuite le tram jusqu'à l'arrêt Beyazit, qui est l'arrêt du grand Bazar. Je pensais pas m'y rendre mais comme j'ai fait le tour de tout ce qui se trouve tout prêt de la gare routière à visiter et que je dois revenir pour 21h je me suis dis je peux bien aller flaner un peu dans le bazar et acheter quatre trucs. En fait je suis assez étonné de la propreté du lieu et comment il est bien pensé. On trouve vraiment de tout, et les vendeurs ne sont pas trop accrocheurs comme en Tunisie ou au Maroc.

 Après une première traversée du Bazar dans un sens en allant dans plusieurs rues quand même, je débouche dans une rue où j'étais passé l'avant veille en descendant de la mosquée de Suleymane. Je m'y arrête pour manger un kebap pita (enroulé comme dans une fajita) avec de l'ayran. Proprios très sympathiques et agréables. 

Je rentre à nouveau dans le bazar et j'achète quelques babioles pas trop lourd dans le sac et fais des affaires avec un Turc qui vend des bijoux et qui est passionné de littérature française, me citant Montaigne et ayant appris le français par lui-même. Je lui achète des chapelets jolis et des bracelets portants la marque de l'oeil du diable (en verre bleu) qui éloigne le mauvais sort comme l'oeil d'Isis peint sur les luzzus maltais.

 Je me pose ensuite dans un café au milieu du Bazar tranquille, un peu cher 5 TL (soit 2€) le thé, mais confortable et dans une aile plus calme du bazar. Je prends vraiment le temps car à la fois il fait très chaud dehors et j'ai du temps à tuer. Je repars en faisant des emplettes dans la boutıque attenante qui appartient aussi au cafe (pas d'accent car j'ecris avec un qwerty).

Je ressors du bazar en me balladant dans les rues adjacentes et m'arrette dans une boutıque de bıjoux en pierres precieuses et reste un moment a contempler et discuter avec les vendeurs.

Je reviens vers la rue principale pour rejoindre le jardin de thé ou je suis alle l'autre fois. J'y reste une bonne heure en buvant du thé et mangeant une crêpe turque coşşe l'autre fois. Je repars vers la gare routière d'ou va partir mon périple de 11h en bus jusqu'a la Cappadoce.

15 septembre 2011

Istanbul...le palais de Topkapi

Lever vers 9h30, avant Ugur en fait, petit dej' sur le pouce puis je referme derrière lui quand il part au boulot. Je bouge que vers 11h comme hier et arrive à Sultanahmet vers 13h. Je descend à pied jusque l'entrée de l'enceinte du palais de Topkapi qui est vraiment immense et entouré d'un parc dans lequel il y a aussi un musée archéologique.

Entrée assez chère mais en quatre heures environ qu'il faut pour tout voir (et encore quelques salles étaient fermées) on en prend plein les mirettes. Ce palais, qui était donc le lieu de vie des sultans, est composé de quatre cours attenantes et entourées d'un rempart qui fait que ce grand complexe représente une grande part du quartier d'Eminömü.

On passe donc de cour en cour et on visite les différentes salles où sont exposés notamment des trésors de guerre et des cadeaux aux sultans qui viennent du monde entier. Fabuleuse collection d'armes plus ou moins anciennes dont quelques lames d'épées ou de dagues forgée aux 7e siècle munies d'inscriptions du Coran ou de dessins à même la lame. La plus célèbre étant l'épée de Soliman le magnifique, très belle et incrustée de rubis et d'emeraudes. Dommage qu'on ai pas le droit aux photos des trésors.

Clé du spectacle, un diamant de 56 carats dont l'histoire crée la même réaction chez tous les gens qui lisent le panneau explicatif en anglais, "waouh, il l'ont trouvé dans une poubelle!". En effet quelqu'un a trouvé le diamant brut dans une poubelle l'a échangé contre trois cuillers à un bijoutier qui a déterminé que c'était un diamant d'uine grande valeur, alors le sultan en a eu vent et a payé pour se le faire tailler et ils l'ont monté en pendentif entouré de 49 autres petits diamants.

Autre visite payante dans le même complexe, le Harem, véritable petit village en soit, avec des passages pour le roi, pour ses concubines avec des salons tout en carreaux de céramique avec des plafonds voûtés décorés magnifiques. Certains sultans ont eu plus de 6 épouses et 100 concubines et ont eu plus de 110 enfants. Les femmes, venues forcément d'extérieur de Turquie (car ils ne pouvaient pas en avoir plus de 6) par le biais de l'esclavage, étaient formées à la discipline du palais et éduquées en langue et  coutumes turcs ainsi qu'en islam. Elles étaient "drivées" par des eunuques noirs bien souvent, et par  la reine mère, piliers essentiels auprès du sultan dont dépendaient beaucoup de décisions de ce dernier.

Après donc plus de quatre heures de visite, plutôt fatiguantes car c'est aussi blindé de monde, je descend à pied vers la gare de Sirkeci, histoire de me renseigner sur les trains de nuit. En passant comme j'ai pas encore mangé (il est plus de 17h30)  je m'arrête me faire un plat de brochette de poulet avec des crudités et un thé. A la gare je fais des photos des horaires et des prix et reprend le tram dans l'autre sens pour revenir vers Beylikdüzü. Entre le tram et le métro je fais une paire de courses pour l'appart et prend un peu de vin pour boire un coup avec Ugur qui est là ce soir. Mon bus est rapide ce soir, j'arrive vers 20h35 à l'appart.

On se fait une soirée cool où de mon côté je regardais les horaires de bus (qui eux m'aménent directement à Göreme alors que les trains n'y vont pas) et lui rempotait une plante pour sa copine, tout en écoutant de la musique sur Internet (quand j'arrivais il écoutait Zaz, je pensais pas qu'elle était connue en Turquie). Puis je me refais un casse-croûte vers 22h30, Ugur a déjà mangé et j'ai ces pâtes fourrées à la viande à manger avant de partir (Ugur est végétarien) et il me fait goûter une liqueur, ressemblant au Raki, mais d'Italie semble t'il, le sambuca, qu'il faut faire flamber dans un petit verre avec des grains de café entiers dedans...goût mélangé d'anis et de café pas mal.

Après on se mate un film tout en sirotant le vin rouge de la région d'Izmir, pas mal du tout. Au lit vers 1h, je mets mon réveil assez tôt pour demain car il faut refaire le sac.

14 septembre 2011

Circuit un peu moins touristique dans Istanbul...

Lever un peu tard ce matin j'attrape mon bus seulement à 11h et débarques vers 12h40 à Sultanahmet d'où je vais partir faire une petite ballade à pied indiquée dans le lonely planet le long de l'artère principale de cette partie de la ville. Je m'arrête donc voir des mosquées, des mausolées et cimetières le long de la ligne de tram. Je m'arrête dans un jardin à thé, accolé à un cimetière et pas loin d'une université, on y boit du thé, grignote quelque chose et fume le narguilé tranquillement.

Moi j'y reste une bonne heure, buvant au moins trois thés, grignotant une spécialité de crêpe fourrée d'un purée de pommes de terre avec du fromage de brebis et un peu de piment. C'est délicieux. J'en profite pour écrire mes cartes postales.

Ensuite je continue l'itinéraire préconisé et visite une autre mosquée puis vois l'université et longe son mur pour arriver à l'une des plus belles mosquées d'Istanbul, la mosquée de Soliman le magnifique (Souleymane). Plantée en haut de la colline elle est entourée de verdure et d'une galerie où se trouvait la soupe populaire avant maintenant ce sont des boutiques. L'intérieur est splendide, et c'est beaucoup plus calme que Aya Sofia ou la mosquée bleue car peu de gens viennent jusque là. Cela fini donc l'itinéraire préconisé par le Lonely Planet. Je prend une rue dessous qui serpente vers le port d'Eminömü à travers ce qui semble être le quartier de ceux qui travaillent le cuir, puis il y a le quartier des quincailliers près du port où je fais refaire la clé de l'appart à Ugur.

Une fois près du pont de Galata, je peux voir tous les autres vendeurs de sandwiches au poissons que j'avais pas vus la veille. Ils font la préparation sur leur grande grille direct dans un bateau accosté, qui tangue, et les gens font la queue sur le quai pour en prendre un. Le rythme est impressionnant, je serais étonné de connaître le nombre de "balik ekmek" qu'ils font dans une journée. Moi je prend le mien ainsi qu'une bouteille d'eau et de l'ayran et opte pour la fraîcheur sur un bateau de croisière sur le Bosphore où je déguste mon sandwiche. Le tour dure une bonne heure et nous amène loin sur le Bosphore jusqu'à des jolis quartiers au nord d'Istanbul.

Quand on revient c'est presque l'heure du coucher de soleil. Je prends quelques photos contrastées pour voir se dessiner les contours des mosquées sur chaque collines. Une fois revenu à la terre ferme je rejoins le pont de Galata pour prendre mes photos de coucher de soleil de là. C'est vraiment génial comme point d'observation. Je mitraille (je dois en être à près de 400 photos en trois jours) puis ensuite me dirige vers le tram pour Kabatas afin de prendre le funiculaire vers Taksim lieu de vie nocturne sur la colline. 

Quand on sort sur Taksim Square c'est vrai que c'est très vivant et tout mais quand on apperçoit pour la première fois Istiklal Caddesi (rue) qui prolonge la place alors on comprend que c'est "le" quartier qui bouge dans Istanbul (comme le Bario alto à Lisbonne). Moi ça m'a rappelé Republic Street dans La Valette à Malte lors de lion premier voyage, vraiment similaire car il y avait encore les décos de Noël et la foule dense. Je descend la rue avec mes écouteurs dans les oreilles et déambule en regardant de ci de là ce qui se passe autour de moi et croise aussi le tramway historique très ressemblant à celui de Lisbonne en fait qui sillonne cette même rue au milieu de tous ces piétons.

Une fois arrivé au bout, il est plus de 20h, j'envoie un message à Ugur pour savoir s'il est déjà rendu dans le coin. Je remonte la rue et je le retrouve peu de temps après et on repart avec lui, Robynne sa petite amie Sud-africaine, et Natalia une Ukrainienne, présentation faites. Elles sont toutes les deux enseignantes d'anglais dans un institut. On va se poser dans un pub boire quelques bières et un peu de vin blanc sec de Cappadoce. On est rejoint par deux américaines et une canadienne toutes trois aussi prof d'anglais.

Après quelques pintes et les autres qui sont rentrés chez eux, on se retrouve à trois avec Ugur et Robynne et on papotte encore un peu en terrasse et on finit par retourner vers la voiture, s'arrêtant une première fois pour manger des moules farcies, dans la rue, puis Ugur me paie un turkish Burger, genre de hamburger épicé fait avec une kefta, très bon, puis un arrêt chez un caviste pour prendre une bouteille de vin rouge.

On se dirige vers chez Robynne qui nous invite à venir boire ce vin chez elle, sur son petit balcon dans un immeuble vers Atakoy. En route on parle bouquins avec Robynne, en anglais biensur. Une fois là-bas elle nous fait grignoter une paire de mets locaux dont de la feta pour accompagner le Raki (liqueur à l'anis qui se boit comme le pastis avec de l'eau) et on teste ensuite ce vin. On est rejoints par un gars turc qui habite l'immeuble, super sympa, avec qui on discute de plein de trucs sur la cuture turque. Il est aussi, comme beaucoup de gens dans cet immeuble, enseignant d'anglais.

On se rentre donc en voiture avec Ugur vers 3h du matin et je vais me coucher quasi direct, je suis roti.

13 septembre 2011

Circuit touristique dans Istanbul

Lever tôt pour fermer derrière Ugür, j'essaie de me bouger au plus vite pour pas arriver trop tard dans la matinée en centre ville, vu que j'ai 1h30 de bus-métro-tramway pour rejoindre Sultanahmet où se trouvent mes premiers lieux de visite ce matin. Achat l'Akbil, la carte de transport d'Istanbul, que l'on recharge comme on veut, et qui permet de payer tous ses transports en apposant la carte sur les bornes d'entrée. J'arrive vers 11h et me dirige vers l'hippodrome, ou plutôt l'esplanade où il se trouvait, où il reste deux obélisques et une colonne en bronze tréssé.

J'entre ensuite sur la gauche dans la Mosquée de Sultanahmet, plus connue sous le nom de Mosquée Bleue. Ce n'est pas un musée comme la Sainte Sophie, on fait juste un don à la sortie, on donne  ce qu'on veut. L'intérieur explique le surnom car il y a une omniprésence du bleu du sol au plafond. C'est spendide et immense. De dehors ça ne l'est pas moins car en traversant le parc pour rejoindre Aya Sofia (la Sainte Sophie) on a une vue globale de l'édifice magnifique avec ses six minarets.

Direction Sainte Sophie donc, mais la queue au dehors de la mosquée-musée me fait un peu peur et je vais me ballader autour de l'édifice et visiter des mausolées autour de la sainte sophie où sont entérrés des sultans et leur famille. Sur la route je goûte mon premier jus de grenade, un peu cher mais bon. Je repars ensuite vers l'entrée toujours très engorgée, et attend patiemment de débourser les 20 livres turques que coutent l'entrée soit environ 8€, le plus cher des monuments que je visiterai.

Mais une fois à l'intérieur il faut bien dire que sans aucun doute ça les vaut bien. En effet c'est grandiose, la salle de prière est immense, les murs sont couverts de peintures, dorures et mosaïques très anciennes, images chrétiennes laissées à l'époque où la sainte Sophie était une église et non une mosquée. Bien que pas très attiré par tout ça je peux dire que je reste bouche bée devant ces mosaïques vues de la galerie à l'étage (on y monte par une rampe en vieille pierre qui monte en colimaçon). On a de la-haut une vue plongeante sur la salle de prière et on voit de plus près ce que y est pein dans les coupolles.

Après ça retour à la chaleur de l'après-midi (il est déjà plus de 14h)...pas pour très longtemps car j'enchaîne avec la visite de la citerne-basilique : il n'y aplus de basilique maintenant mais on visite, en sous-sol, à 200m de la mosquée bleue, une ancienne réserve d'eau d'une capacité de 80000 m3 d'eau, construite en 532, et dont le plafond est soutenu par 336 colonnes, éclairées intelligement. Le lieu est frais et peuplé de carpes et d'autres poissons qui se régalent.

Je me rends ensuite vers la mer et vais rejoindre la petite sainte Sophie "Kuçuk Aya Sofia" moins grande mais toute aussi belle à l'intérieur et qu'on visite du coup beaucoup plus au calme que sa grande soeur gavée de touristes. A la sortie, juste en face se trouve une galerie d'artisans et un petit jardin ou on peut prendre le thé. Ce que je fais en me reposant un peu pendant quelques dizaines de minutes histoire de sécher un peu mon dos.

Je continue vers la mer en espérant attraper un tramway mais je trouve pas d'entrée. Je vais jusqu'au front de mer et attends un bus afin de rejoindre le Pont de Galata et le port d'Eminömü. Une fois là-bas je goûte le traditionnel "balik ekmek" sandwiche de poisson avec de la salade et des oignons. Je le mange en continuant à traîner sur la place et prend la direction du bazar aux épices, pas très loin d'ici, dérriere la nouvelle mosquée.

C'est un marché couvert, dans des allées où l'on trouve toutes sortes d'épices et fruits secs et loukoums. Je me plais à renifler un peu partout en déambulant dans ces venelles. Après ça j'ai besoin d'aller boire un thé et me restaurer un peu. Je redescend ensuite vers le pont de Galata et le traverse, passant à côté de centaines de pêcheurs qui lancent leur ligne du pont et d'une animatrice de télé qui fait un reportage, face à son cameraman.

Une fois dans Galatasaray je m'attaque  à la raide montée pour rejoindre la tour de Galata, perchée sur la colline, qui regarde la corne d'or et Eminömü du haut de ses presque cinquante mètres. Le lieu se visite en payant et, comme c'est le coucher du soleil, il y a une longue file d'attente dehors pour rejoindre la billetterie et les ascenceurs. Derniers étages montés par une cage d'escaliers en bois et uen fois en haut c'est de nouveau compliqué pour circuler. Il y a un sens à respecter et un espace de moins d'un mètre de large, et ça bouchonne. Pour faire le tour j'ai du mettre presque trentes minutes prenant plein de photos, mais pas le soleil couchant car c'était déjà fait.

Je redescend de là vers 20h et rejoins le bord de la corne d'or où je trouve un métro. Je reviens donc à Sultanahmet en prenant un métro puis un funiculaire puis un tram. Une fois là bas je m'attaque à quelques prises de  vues nocturnes de la mosquée bleue et de Aya Sofia. Je repars vers 9h30 et reprend un tram un métro et un bus pour rentrer à Beylikdüzü où j'arrive vers 23h. Je me fais un petit casse-croûte avec des fruits et un thé et me mates un film, à mon aise, Ugür étant chez sa petite amie sud-africaine en ville.

12 septembre 2011

Grasse mat' puis sport...

On s'était entendus avec Ugür qu'il me réveille quand il partait au boulot car je garderais la clé de l'appart pour la journée, il fallait donc que je ferme derrière lui. Je pensais donc qu'il était 8h quand il a frappé, et en fait il était plus de 10h30. Grasse mat' donc réussie, que je prolonge encore un peu en restant au lit tout en allant sur Internet pour envoyer quelques demandes d'hébergement sur la Cappadoce.

Je me bouge vraiment vers midi en me disant que si je veux faire des courses au Dia juste à côté il serait tant que j'y aille. J'achète des fruits et légumes frais, du fromage et je traverse la rue pour aller voir ce que cuisinait le gars dans son camion et qui m'effleurait les narines depuis que j'étais sorti de l'immeuble. Il prépare des kebabs et aussi des sandwiches au keftas d'agneau avec salade et oignons et pain super frais délicieux.

Je me pose pour déjeuner en dégustant mon sandwich et le fromage local. Quand j'ai fini je monte voir en haut de l'immeuble la vue qu'il y a et s'il y a un toit terrasse. Belle vue par les fenêtre du 13e étage tout de même et puis ça fait du sport.

Ugür m'a permis d'emprunter son vélo (un Scotts tout suspendu avec freins à disque à l'avant et à l'arrière) pour l'aprem alors je pars en ballade vers 14h30, dans des chemins d'abord puis à travers près avant de retrouver une route en bas de la vallée. Je vais un peu plus vite sur le goudron.

Un vendeur de fruits et légumes frais sur le bord de la route, je m'y arrête pour acheter un kilo de figues fraîches. Puis je continues dans un quartier de la ville avec un marché assez vivant et photographie ma première mosquée. Ensuite je me rapproche du bord de mer et m'arrête un long moment dans un bar sympa, sur un terrasse à l'ombre, avec un personnel super accueillant dont un serveur avec qui j'ai essayé de discuter, entre deux thés et un café turc (mon premier aussi).

Après cet arrêt rafraîchissement d'une heure presque, direction le front de mer que je suis pendant plusieurs kilomètres, passant devant moult baigneurs, restaurants, transats, vendeurs de mais à emporter, pêcheurs. M'arrêtant parfois pour boire un peu j'essaie de revenir progressivement vers mon point de départ qui se trouve déjà loin. Je vois d'autre belles mosquées, fais des kilomètres pour retrouver mon point de repère (une tour haute de plus de 50 mètres avec un resto en haut). Ce fut long et sur le retour dans les derniers trois kilomètres les crampes me sont apparues. En effet durant  mon petit périple de près de quatre heures le compteur du vélo a tourné et m'indiquait donc que javais parcouru 30,5 kms, ça faisait bien longtemps que j'avais pas fait autant de bornes sur un vélo.

Ugür arrive peu de temps après et on traine une partie de la soirée à se faire écouter de la musique (des artistes de chez lui et moi des artistes qu'il ne connaissait pas).  et on s'est matés un film de Jodie Foster où elle joue avec Mel Gibson, magnifique façon d'aborder la dépression. Mes demandes d'hébergement du matin on porté leurs fruits puis que j'ai déjà la réponse positive d'un des gars de Goreme pour ce vendredi et le week-end.

Du coup contrairement à hier, après le film on part se coucher un peu plus tôt car on décolle vers 8h.

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